L’AGENDA DES 100 JOURS DE LA CAPEB : CE QUE LE FUTUR EXECUTIF DOIT FAIRE POUR SOUTENIR L’ARTISANAT

La CAPEB présente aux candidats aux élections présidentielles et législatives les mesures qu’elle juge prioritaires.
Au cours de la conférence de presse qu’il a tenue la semaine dernière, le Président de la CAPEB a présenté les mesures que le futur Gouvernement devra prendre pour soutenir l’activité des entreprises artisanales du bâtiment.

 

La CAPEB les a réunies au sein d’un« agenda des 100 jours », plusieurs mois de programme en faveur du secteur du bâtiment qui commence juste à redémarrer après une crise interminable, quelques mois déterminants, de juin à octobre 2017, pour relancer durablement l’artisanat du bâtiment et l’économie française sans plomber le budget de l’Etat.

Notre leitmotiv : que l’Etat instaure et fasse respecter un climat économique sain et loyal, propice aux entreprises, afin qu’elles puissent se développer et produire de la richesse.
Certes, les dernières données conjoncturelles sont encourageantes et montrent que les entreprises sont prêtes à repartir de l’avant. Mais ne nous faisons pas d’illusion, les entreprises ne réembaucheront qu’à condition que la confiance revienne dans les milieux économiques comme chez les ménages. La priorité absolue : que nos gouvernants « pensent petit d’abord » avant de légiférer puis qu’ils évitent l’inflation des textes, normes et autres règlements qui rendent parfois totalement impossible l’application d’une loi. Le compte pénibilité en est une triste illustration !

Sur le plan social, la CAPEB revendique les accords de branche comme étant LE principe à retenir et refuse la primauté donnée aux accords d’entreprises qui potentiellement peuvent créer les conditions d’une concurrence déloyale entre les entreprises. Rappelons, en effet, que les petites entreprises ne sont pas armées pour combattre dans une telle compétition. Sans changement, c’est un combat inégal qui se prépare.

Sur le plan économique, la CAPEB invite la prochaine équipe gouvernementale à conduire « une grande politique de petits travaux. ». Et pour cela, l’équipe au pouvoir, quelle que soit son appartenance politique, devra reconnaître ce qui a été fait, qui fonctionne et ne pas y toucher, c’est-à-dire la TVA à taux réduit, le CITE, le PTZ+ ou encore l’Eco PTZ. Il lui faudra aussi poursuivre ce qui est bien engagé et même accélérer les choses, comme c’est le cas pour la révision de la directive sur le travail détaché (renforcement des contrôles, application immédiate des peines et des sanctions, révision de la directive sur le détachement, paiement des charges sociales dans le pays d’accueil et non dans le pays d’origine, etc.).

Enfin, le futur gouvernement devra s’attaquer à ce qui ne va pas et qui entrave l’activité des entreprises, en commençant par la baisse des charges qui pèsent sur les entreprises, une réforme profonde du compte pénibilité et un retour à la défiscalisation des heures supplémentaires.

L’Agenda des 100 jours contient des propositions simples pour soutenir l’entrepreunariat et l’emploi, organiser une concurrence saine et loyale, alléger le coût du travail, réformer les systèmes sociaux, simplifier le code du travail, débloquer le financement des TPE, concourir à la qualité des logements, favoriser la visibilité des TPE, soutenir la formation professionnelle initiale et continue et développer la transmission au sein de la branche.

Ces 10 thèmes sont étayés par 50 mesures concrètes égrenées au fil des mois, de juin à octobre : le planning de travail du futur gouvernement.

 

 

 

 

 

 

 

 

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